Déjà, je n’étais pas au courant qu’on allait vérifier l’intégralité de mes affaires, on m’a ainsi retiré tous mes produits aux contenants en verre, les gâteaux que j’avais amenés pour améliorer l’ordinaire et surtout mon chargeur de batterie
En revanche,on m’a laissé mes lacets de chaussures et cordons de vestes certainement plus longs que mon fil de chargeur, aucune logique là-dedans, surtout que j'avais sorties libres.
Accessoirement, je rajouterais que ce serait bien que le personnel évite les petits commentaires sur le contenu des bagages des patients, ils sont tenus au devoir de réserve.
En tout cas, on est privé de nos précieux portables 4 H/j et on doit pleurer pour le récupérer, très pénible car on est toujours reçu dans ce bureau comme un chien dans un jeu de quilles, visiblement, on dérange tout le temps.
J’ai signalé à une infirmière que certaines de ses collègues n’étaient vraiment pas aimables, elle m’a répondu « on n’est pas payé pour ça ».
L'amabilité est une qualité indispensable dans le milieu médical, qui plus est en psychiatrie où on s'attend à voir de l’empathie, l’écoute, le goût des contacts humains.
L'inventaire est à signer sans pouvoir le vérifier.
Le matin, aucun mot gentil, rien
J'ai jamais rencontré une telle animosité en hôpital
Dans la cantine, froide, impersonnelle
Gâteau ?Pain ?Fromage ?
Pas de phrase : sujet, verbe, complément
On est déprimé, pas débile, on peut comprendre les choses si on nous les explique gentiment.
Pendant les repas, le personnel nous épie, nous étudie tels des cobayes, des rats de laboratoire, le tout sans aucune empathie,très désagréable.
Le personnel gueule durant tout le repas, « monsieur untel, enlever votre casquette », « madame truc, pas de portable à table », « monsieur bidule, le café, c’est que le matin et au goûter »
Venir voir directement la personne et lui dire doucement les règles serait plus correct que de hurler
On a sorties libres mais on doit demander l’autorisation de manger à l’extérieur, à la cafétaria et seul le médecin donne l’autorisation, en son absence, il ne se passe rien, pas de sorties au restaurant, pas de modification du traitement (que ce soit à la hausse ou à la baisse).
Et quand il est présent, sont prioritaires, les entrées et les sorties,sur quels critères, le médecin dit « non » à un repas à l'extérieur, on n’a pas eu d’intervention chirurgicale que je sache et on a sorties libres et donc, on peut manger ce qu’on veut quand on sort ?
Pourquoi confisquer la nourriture, quand on peut se goinfrer de gaufres à la chantilly, de Mars ou de Kit Kat au 123 ?
Je trouve inadmissible qu'un patient perd son repas s’il n’est pas présent à l’heure précise (il s'est endormi, c’est assez courant avec les traitements soporifiques que vous nous donnez à longueur de journée).
Je n’ai été reçu qu’à 2 reprises : à mon arrivée et à mon départ.
Les infirmières seraient susceptibles de nous recevoir, encore faudrait-il qu'elles montrent un minimum d'empathie
Le jour de notre sortie, on nous redonne nos effets confisqués au dernier moment et l'inventaire doit à nouveau être signé sans aucune vérification.
On nous vire de notre chambre à 14h,manu militari même si le taxi doit venir à 18h et qu’on aurait aimé se reposer.
La chambre est bien payée pour la journée,on est devenus indésirables.
Aucune aide de la part de l’infirmière et on m’a mis à la porte sous la pluie sans se soucier de savoir si le taxi était arrivé ou non, scandaleux.